coin des mamans·tapis du bonheur

Crep’art

Comment faire de l’art avec avec une crêpes party :

  • réaliser sa pâte à crêpes
  • poser tous les ingrédients sur la table : jambon, bacon, bresaola, tomates cerises, champignons, fromage à raclette, fromage à tartiner, œuf de caille, épices …
  • mettre une louche de pâte sur les emplacements de la crêpière
  • à chacun de composer son œuvre d’art.
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Handicap

Match de Hand, un samedi après-midi. Tournoi des moins de 12 ans.

Je sais qu’il est le lus fragile, qu’il ne marquera aucun but. Je connais le regard des autres parents. Je sais qu’il n’est pas un atout pour l’équipe. Je sais qu’il sera souvent sur le banc de touche. Je sais qu’il perdra quelques bales. Je sais qu’il ne sera pas élu l’homme du match. Je sais aussi le courage des entraîneurs de le faire jouer ce match, le respect de ses copains, son courage à lui de se donner à fond dans ce sport qu’il a choisi, sa fierté d’être sur le terrain, sa fierté parce que je suis venue le regarder.

Et moi, j’ai juste à être là, à l’encourager et à le porter de tout mon amour.

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Tenir

Jeudi. 6H. Réveil. Douche, un jean, un pull, essayer de se faire un peu jolie. Réveiller le mari, les enfants. Préparer le petit déj. Déjeuner. Accueillir le chat du voisin. Regarder la pendule. Vérifier le départ du premier : pass Navigo ? clés ? Ok. Préparer le repas à emporter de ce midi pour éviter les 8 euros de la cantine. Météo ? Dents, clés, chaussures, portable.

7h40. Démarrer la voiture. ça roule bien.

Boulot : préparer la classe : photocopies, aérer, cahiers, emploi du temps, bonjour aux collègues en vitesse.

8h20 : ça sonne. Accueillir mes 23 CP. Faire classe. Phonologie, graphème, service récréation, calcul mental, maths, lecture, poésie. Enchaîner avec la 1/2h d’APC.

12h : aller enfin aux toilettes. Manger.

12h30 : préparer l’après-midi. Cahiers, photocopies. Découpage. Affichage.

13h20 : accueillir mon élève autiste. Comment se sent-il aujourd’hui ? Histoire, écriture, maths, récréation, questionner le monde, production d’écrit, musique. Et rendre tout ce petit monde à 16h30. Avoir entre temps, gérer une crise et nettoyer 2 pipis.

16h40. Corriger. Ranger la classe.

17h30 : retour maison. Accompagner le 3è avec son copain au hand. Rentrer. Gérer le 1er, ses devoirs. Besoin d’aide ? Accompagner le 2è au tennis de table. Passer chercher les légumes à l’amap. Récupérer un colis, faire une course, rentrer. Préparer le dîner. Vérifier que le 1er a bien tout son dossier handicap pour le brevet à rendre demain. Récupérer le 3è. Aller chercher le 2è. Finir de préparer le dîner. Pourquoi ai-je fais des légumes ? les pâtes ça va plus vite ! Checker les devoirs. Checker les douches. Dîner. Ranger la cuisine. Mettre un lave-vaisselle en route (béni soit son inventeur). Vérifier les lumières éteintes.

21H30 : s’installer à son bureau. Vérifier que la journée de cours est prête pour demain. Vérifier la messagerie professionnelle. Saisir sur internet les évaluations nationales CP.

24H. Les dents. Pyjama et au lit.

Et demain, on recommence.

Et puis garder le sourire. Avec quand même parfois l’envie de pleurer de fatigue.

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Un enfant

Samedi 26 février – Paris  Montparnasse – quai 7 – voiture 17

En regardant ce wagon rempli d’enfants voyageant avec Junior et compagnie, en regardant ces parents attendant le départ du train sur le quai, ces regards, ces sourires, les parents laissant partir ce qu’ils ont de plus cher, en regardant ces enfants, je me dis que ce wagon représente l’avenir du monde. Le monde de demain.

Quel monde veut-on leur laisser et aider à construire ?

Et si nous changions nos habitudes et pratiques éducatives et instructives, les humiliations, les fessées, les gifles, l’indifférence, le mépris, les petites tapes, les moqueries, l’égocentrisme, notre stress pour les refonder sur l’amour, le respect, la tolérance, le partage, l’acceptation, l’encouragement, la bienveillance, le dialogue, l’échange, l’écoute ?

Si l’enfant ne les subit pas petit, y aura –t-il recours une fois adulte ? Un enfant élevé dans la douceur deviendra-t-il un adulte blessant ?

En tout cas, cela vaut le coup d’essayer. A nous, alors adultes, parents, enseignants, de changer nos pratiques et habitudes. Si chacun fait sa part, à son échelle, si petite soit-elle, alors peut-être que le monde de demain sera plus doux que celui d’aujourd’hui.

N’attendons pas demain, ni l’autre pour nous y mettre.

Ça commence toujours par soi, ici, en cet instant.

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Et si on les laissait choisir

Mercredi 05 janvierHôpital Robert DebréPause entre deux RDV

Mon bonhomme de 14 ans et moi sortons d’un RDV en soin radiologique et attendons le suivant en soin ORL. Nous nous baladons dans le parc à proximité de l’hôpital.  Je l’observe et je l’écoute. Il veut se lancer dans une branche cinéma.

Où qu’ils soient, j’aime ces moments d’échange, d’écoute réelle. Je grandis à chaque fois que j’observe et écoute mes enfants.

Ce matin-là, en cette nouvelle année, je l’observe, je l’écoute et prends conscience que mon enfant ne m’appartient pas, et ne m’appartiendra jamais. Aucun être humain n’appartient à un autre être humain, quel que soit son âge.

Mon  enfant n’est pas là pour me servir et m’obéir sans discernement.

En tant que maman, je suis là pour l’aider  à grandir, à faire ses propres choix, l’aider à se réaliser dans son unicité.

Vouloir s’approprier son enfant, cela revient à nier son individualité, sa personnalité.

Mon rôle est de l’aider à découvrir et à développer son  potentiel.

L’aider à se construire et à faire ses propres choix, en respectant ses choix, en lui permettant d’être libre de ses choix.

Tout parent agissant de la sorte aidera son enfant à s’épanouir, à devenir autonome et heureux.

Aidons nos enfants à devenir ce qu’ils sont appelés à devenir, en les écoutant. Seuls eux savent ce qui les motive. Les observer, les écouter, tout en ayant sur eux des gestes sécurisants, des paroles encourageantes et un regard bienveillant.

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Le Yes day

Yes Day - film 2021 - AlloCiné

Nous adorons passer nos vendredis soir autour d’une pizza maison et d’un film choisi ensemble. Nos enfants grandissant, nous sommes passés de Bob l’éponge aux films pour préado. C’est ainsi, qu’il y a deux semaines, nous avons regardé le Yes day, film ado américain. Le sujet du film est simple : pendant une journée, les parents doivent dire oui à tout ce que leur proposent leurs enfants. Evidemment, dans le film tout part en cacahuète.

En allumant notre téléviseur ce soir là, nous n’avions pas envisagé que la première chose que les enfants nous diraient une fois le film terminé : « Et si on faisait … un yes day ? »

Ben voyons… Ben voyons …

L’anniversaire de notre deuxième, 12 ans, tombant, encore une fois pendant le confinement, nous avons cherché une journée originale. Nous avons donc accepté ce Yes day. Les enfants étaient fous de joie. Et nous, nous prenions très peu de risques : confinement à 10 km, pas de copains, un dimanche sans magasin, pas de Mickeyland en vue. Un Yes day sous contrôle.

Les enfants avaient établi le programme, des règles pour les parents (1H maximum de téléphone par jour, dire non ou crier signifie une disqualification, si les deux parents sont disqualifiés, les enfants gagnent le droit d’avoir leu propre chaine Youtube), et nous des règles pour les enfants (limite sonore, limite en euros, pas de dégradation, pas plus d’une journée).

Ainsi avons nous passé la journée à faire du vélo, à construire un parking géant pour les petites voitures : garer toutes les voitures de la caisse, et les faire rentrer une à une le soir dans la caisse (il ne manquait que l’odeur du cuir de la voiture et les coup de gueule de mon mari, et on se croyait sur l’autoroute A13, un dimanche soir), à faire un concours de Légos (une réalisation sur le thème des méchants à créer en 30 mn), un concours de danse (je n’ai jamais vu mon mari danser comme ça), manger Mac Do à midi, et des pates carbo le soir, cuisiner un gâteau au chocolat, et finir par une soirée jeux de société.

Nous avons tolérés qu’ils n’aident pas au quotidien de la maison, 2h d’écrans dans la journée, les sauts sur le canapé, les spaghettis avec les doigts, les doubles cheeseburgers, les jeux jusqu’à minuit, l’excitation dans le salon, les disputes où nous n’intervenons pas, le vélo en tee-shirt par 9°C extérieur.

Les avantages :

  • nous avons passé 90% de notre journée avec nos enfants, sans les partager avec nos téléphones, emploi du tems, contraintes. Nous avons été entièrement présents pour eux
  • nous avons découvert que nos enfants sont super raisonnables (trop peut-être)
  • j’ai vu que ma limite première est la fatigue (jouer à 23h à Blanc Manger Coco junior devient difficile) et celle de mon mari est la nourriture (ne pas pouvoir reprendre des pâtes l’a disqualifié)
  • nous avons découvert que si nous ne les rappelons pas tout le temps à l’ordre, ils faisaient les corvées d’eux mêmes : tous les jeux sortis ont été rangés sans rien demander
  • nous avons dû modifier notre façon de parler et transformer nos phrases négatives en phrases interrogatives.
  • nous leur avons donné le pouvoir du oui
  • nous avons passé une excellente journée en famille

Les inconvénients : aucun

Petits conseils pour les parents qui souhaiteraient tenter l’aventure :

  • pour les parents joueurs, regarder le film en famille et sauter dans l’aventure ; pour les plus frileux, regarder le film avant de le montrer aux enfants (il montre la version que nous n’avons pas vécue)
  • commencer un dimanche de confinement
  • faites confiance à vos enfants et amusez-vous

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Un autre temps

Je me souviens des déjeuners chez mes grands-parents. Nous arrivions pour 12h30. Un apéro de petits fours et champagne nous attendait au salon. Dire bonjour, retrouver toute la famille. Grands-parents, tantes, oncles et cousins. Tous tirés à quatre épingles, cravate, tailleurs et brushing.

Nous passions à table dans la vaste salle à manger. Notre premier réflexe était de regarder les prénoms inscrits sur les petits pains individuels, posés à droite des verres, pour connaître nos voisins de table. Le patriarche dominait. Cette table dressée au centimètre près pour quinze convives, plus si mes grands-parents recevaient, qui ne faisait que grandir les dernières années avec les pièces rapportées. Une assiette pour chaque plat, trois verres, six couverts, porte-couteau, carafes, décorations de table en fonction des fêtes, serviettes et nappe brodées, porcelaine, cristal et argenterie. Entrée, plat, fromages et dessert, accompagnés des meilleurs vins. Puis le café, servi au salon.

Dis-moi Mamie, comment faisais-tu pour faire tes courses, cuisiner, dresser la table, tout en gardant du temps pour la messe du dimanche matin, nous recevoir avec le sourire ? Dis-moi Mamie, comment faisais-tu pour que tout soit prêt et impeccable, que nous fussions quinze ou plus de vingt, tous assis a à la même table ?

Et moi je cours dès que je reçois six personnes. Je fais les courses entre devoirs et rangement le samedi matin, travaille, puis mon dessert le samedi soir, mon repas le dimanche matin, pas de messe, pas le temps, j’espère qu’Il comprendra. Ma table qui bloque à douze, mon salon et ses huit assises, mes serviettes en papier, et ma vaisselle Ikea. La table dressée en passant l’aspirateur, les apéros juste ce qu’il faut, pour la déco, on verra l’an prochain, je cours pour que que tout soit prêt sans être impeccable, et un sourire de fin de marathon quand la sonnette retentit.

Dis-moi Mamie, comment faisais-tu ?

coin des mamans

Bonne fête, Maman !

La veille, ils m’avaient donné la consigne de rester dans mon lit, de ne surtout pas me lever. Au matin, ils sont arrivés doucement dans ma chambre avec le plateau du petit déjeuner, une pluie de confettis, leurs cartes et leurs fleurs en crépon (préparées avec leur maîtresse que je remercie, surtout cette année). En écoutant le poème de mon plus jeune loulou, en regardant ces œuvres d’art, en voyant leur sourire et l’émotion sur leur visage, la volonté qu’ils ont à me faire plaisir, leur amour et ce message tacite de remerciement d’être leur maman, un sentiment d’amour maternel m’envahit, et je me dis que le plus dur est sûrement derrière nous.

Je n’avais pas ressenti ce sentiment depuis plusieurs semaines. Tellement envahie d’un vide émotionnel. Le confinement s’est bien géré, pas facile quand même avec trois garçons de 8 à 12 ans, avec un enfant souffrant d’un TDA, multidys et hyper angoissé, avec l’école à la maison et un boulot à gérer, avec trois repas par jour et une maison à tenir. Mais nous avions trouvé notre rythme. A partir du 11 mai, par contre, tout s’est enchaîné avec une perte total de contrôle sur le temps : les emplois du temps instables, l’incertitude du lendemain, la pression de la reprise du travail, l’angoisse accrue de mon loulou TDA, la gestion de ses émotions, un mari présent mais absent, et toujours l’école à la maison, un boulot à gérer, trois repas par jour et une maison à tenir. Bref, je suis partie marcher de très, très longues heures dans la forêt, et un mail envoyé par la psychologue de mon travail (merci) m’a fait réaliser que je glissais dans un burn out parental.

Le burn out parental est malheureusement un sujet trop tabou en France. Mais bien présent, et qui touche de nombreuses familles. C’est un lien vers une conférence que la psychologue m’a envoyé et que j’ai regardée, fortement intriguée par le sujet, qui m’a ouvert les yeux.

Vous pouvez trouver cette conférence en cliquant sur le lien suivant :  https://www.youtube.com/user/assoappea

Je sais aujourd’hui que je n’en suis pas à mon premier, que je suis fatiguée depuis de longues années. Depuis combien de temps d’ailleurs suis-en train de vivre en pilotage automatique ? La rupture de mon rythme infernal grâce au covid, et sa reprise dé confinement m’ont confrontée à ma réalité. Qu’est-ce que le burn out parental ? Comment savoir si on est concerné ? Comment tombe-t-on dedans ? Pourquoi ? Comment s’en sortir ? Autant de questions soulevées lors de cette conférence et qui trouvent leurs réponses dans l’ouvrage ci-dessous :

Alors à toutes les mamans qui sont épuisées, à bout de force, qui sont envahies pas le quotidien et qui culpabilisent de ne pas être la maman qu’elle souhaiterait être, je vous invite à regarder la conférence, à aller sur le site de burn-out parental : https://www.burnoutparental.com/s-en-sortir et à investir 20 euros dans ce livre.

Cela vaut aussi pour les papas.

L’amour est au bout du chemin.

Etiquette smiley bisou
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L’école à la maison

Lettre ouverte de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVEO) contre les injonctions scolaires en période de confinement

Le 23 avril 2020

Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse,

Depuis 2005, L’Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVEO) s’est donné pour mission de favoriser le plus largement possible l’information de l’opinion publique et des responsables politiques sur la pratique des diverses formes de violence utilisées quotidiennement dans les familles, les écoles, les institutions et dans toute la société pour éduquer les enfants.

Voilà plus d’un mois que des mesures drastiques de confinement sont prises pour éviter la propagation du virus Covid-19. Cette situation est stressante à tout âge ; elle réduit notre liberté d’action, oblige beaucoup d’entre nous à adopter un nouveau mode de vie, de travail, de relation. Derniers maillons de la chaîne de transmission des tensions, de nombreux enfants sont inévitablement atteints par le stress et l’inquiétude des adultes.

Malgré cette situation exceptionnelle, l’Éducation nationale, au nom de la continuité pédagogique, impose de poursuivre les apprentissages scolaires à domicile. Directeurs et chefs d’établissement, enseignants et enfin parents, se trouvent être tour à tour les relais de ces injonctions.

La forte charge émotionnelle et l’inévitable angoisse que peut générer la situation actuelle devrait inciter à privilégier toute mesure de nature à aider les familles à rassurer les enfants et à leur proposer des activités plus adaptées aux circonstances.

Les inégalités sociales et les difficultés matérielles de certaines familles rendent d’autant plus injustes les injonctions scolaires dans cette période. Pour l’OVEO, cet impératif de continuité pédagogique s’apparente à un diktat qui, au lieu de renforcer le lien entre parents et enfants et d’apaiser les tensions, aggrave le risque de maltraitance parentale.

En effet, cette charge de travail scolaire sera à l’origine de mesures de coercition de la part de parents soucieux de répondre aux attentes excessives de l’institution. La continuité pédagogique, si elle signifie suivre un programme établi et subir des contrôles plutôt que simplement maintenir un lien social avec des adultes et/ou d’autres enfants ou adolescents, est donc  de nature à fragiliser le soutien moral et affectif dont les enfants ont besoin prioritairement dans ce contexte particulièrement anxiogène.

Nous dénonçons cette pression dont l’Éducation nationale se rend responsable : dans les circonstances actuelles, il est impossible pour de nombreuses familles de respecter ces exigences sans exercer une forme ou une autre de violence, visible ou non, directe ou indirecte, physique ou psychologique, interdite par la loi n° 2019-721 du 10 juillet 2019 relative aux violences éducatives ordinaires.

Par conséquent, nous vous demandons de lever toutes les injonctions scolaires, considérant que celles-ci portent atteinte à l’intérêt supérieur et à l’intégrité de l’enfant. L’instruction, est-il besoin de vous le rappeler, est un droit fondamental et non une obligation qui contreviendrait au respect des autres droits des enfants, notamment le droit à une éducation exempte de violence, qu’elle soit scolaire ou non.

Il vous appartient d’offrir aux enfants des moyens de s’instruire, de permettre aux jeunes de préparer leurs examens de la manière qui leur convient, et de proposer de l’aide aux familles, sans assortir cela de contrainte, délais et pressions.

Nous soutenons et soutiendrons les parents et les jeunes qui auront refusé ces injonctions au profit d’un quotidien plus adapté à leurs familles. Pour beaucoup, la disparition des contraintes liées à la scolarisation leur permet d’expérimenter un mode de vie plus paisible.

Nous encourageons les parents à être à l’écoute des besoins de leurs enfants et à exercer leur liberté individuelle pour faire des choix qui respectent ces besoins, la personnalité de leurs enfants et les intérêts qu’ils manifestent.

Les enfants ont besoin, avant toute autre considération, de pouvoir compter sur des adultes soutenants, de trouver du réconfort pour traverser cette période singulière le plus sereinement possible. Les devoirs et autres apprentissages scolaires ne sont pas essentiels, contrairement au bien-être et à la santé de nos enfants.

L’Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVEO) www.oveo.org

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Occuper ses enfants pendant le coronavirus

Plus d’école pendant un temps indéterminé… Cela peut inquiéter de nombreux parents. Mais ne serait-ce pas là l’occasion rêvée de se retrouver un peu ?

Voici quelques idées pour occuper nos enfants :

1 – s’asseoir avec eux, prendre une feuille et un crayon et demander à chacun de dire ou noter des idées d’activités à faire pendant ces trois semaines. Exemple de la maison : Legos, Nintendo, travail scolaire, lecture, créativité artistique, travailler l’anglais en ligne, cuisine, jardinage, ballon sur terrain de foot, balade à vélo, temps libre, temps de communication avec les amis, la famille …

2 – fixer un emploi du temps et l’afficher, avec les plages horaires définies où le parent doit travailler à la maison et où les enfants doivent s’occuper seuls, les plages horaires de travail scolaire et les plages de moments autres choisis ensemble.

3 – profiter du week-end pour aller chercher des plantes, des livres, de la peinture …

Tout plein de bonheurs à partager en famille