Il était une fois …

Il était une fois …
Quand sortir de chez soi devient pesant, Quand s'installer à son bureau s'accompagne d'un soupir, Quand allumer son téléphone prime sur l'ouverture des dossiers, Quand compter les minutes avant la pause déjeuner se fait routinier, Quand regarder les nuages par la fenêtre devient distrayant, Quand arroser les plantes est plus épanouissant, Alors il est temps. Il est temps de regarder vraiment ailleurs. Il est temps d'écouter cet appel au fond de soi. Il est temps de sortir de soi, de sa bulle de confort. Temps d'écouter ses besoins, ce nouveau souffle qui nous anime, cette envie d'autre chose. Temps d'ouvrir ses antennes, de libérer tous ses sens, de se mettre à l'affut des signes. Temps de laisser venir, d'accueillir le changement, le renouveau, de faire confiance. Temps de concevoir qu'une porte se ferme. Accepter. Prendre le temps de la fermer. Fermer la porte. Respirer. Et ouvrir la nouvelle porte. Plonger.
L’amour est :
Attentif, Beau, Constructif, Don de soi, Effervescent, Fluide, Gratuit, Habité, Infini, Joyeux, Kiefant, Lumineux, Merveilleux, Nodal, Ouvert, Partagé, Quiet, Rassurant, Simple, Tolérant, Universel, Vrai, Waouh, XXL, Yep, Zen.
A chacun ses mots, à vous de trouver les vôtres 🥰.
Je voudrais te donner mes bras pour porter tes tracas Je voudrais te donner mes jambes pour que tu avances sans que tu trembles Je voudrais colorer ton univers être ton rayon de lumière Je voudrais être une étincelle pour te rendre la vie plus belle Je voudrais ressembler à Elmo avec son rire si rigolo Je voudrais être une cane à pêche pour aller à ta recherche Je voudrais être un rayon de lune pour éclairer ton quotidien nocturne Je voudrais être le printemps pour t'aider à renaître doucement Je voudrais être un cri pour expulser ce qui te nuit Je voudrais être une larme pour nettoyer ce qui te désarme Je voudrais enlever tes douleurs et libérer ton cœur Je voudrais chasser ta peine toutes tes colères, tes haines Allez, il faut te réveiller ta force, au fond, aller puiser Je sais que je suis partie j'avais besoin d'un abri Je n'étais moi même pas en état d'écouter ce qui ne va pas J'ai cru que tu voulais m'oublier ailleurs je me suis réfugiée Je n'ai pas vu ta fragilité j'ai cru que tu pourrais surmonter J'ai cru que tu avais la même force que moi j'ai cru que j'étais toi J'ai gommé nos différences ma petite jumelle de mon enfance J'ai cru que tu pouvais tout écouter pourras-tu un jour me pardonner ? J'en crève de te voir t'enfoncer te regarder te noyer sans rien t'apporter Allez, il faut te réveiller on retournera s'amuser Je sais que c'est une sacrée épreuve mais dis-toi que ta vie sera toute neuve Dis-toi que tu peux tout recréer piocher de nouvelles cartes à jouer Regarde au loin l'horizon garde la cap dans ton champ de vision Fais revivre ton imagination pour créer un monde à ta façon Ne te retourne pas sur le passé continue ton chemin pour avancer Aujourd'hui tu oses un premier pas demain un autre, doucement tu y arriveras Allez, réveille-toi regarde moi, je suis là, pour toi Allez, réveille-toi c'est maintenant, vas-y, va...
Je vois les bateaux.
J’entends la mer.
Je sens le sable chaud.
Je t’aime.
Elle est arrivée avant hier, en fin d’après-midi, avec ses bagages gris et sa fraîcheur. Nous nous préparions à la recevoir. Nous étions sur la terrasse, nous la rangions en conséquence. A peine a-t-elle franchi la grille du jardin, nous avons su qu’elle s’installerait chez nous un bon moment.
Quand elle vient ainsi, aussi douce et lourde, elle me rappelle mes souvenirs d’Afrique. Là-bas, c’est toujours une joie de la voir arriver. Les enfants crient et courent pour l’accueillir. Ici, nous avons tendance à nous cacher, à nous protéger, mais il est vrai que sa froideur nous agace souvent.
Elle est arrivée avant hier, elle est encore là aujourd’hui. J’aime son odeur, ses bienfaits, tout ce qu’elle va laisser derrière elle. J’aime son murmure, je pourrais l’écouter pendant des heures. Bien sûr, nous irons moins au jardin, nous resterons douillettement à l’intérieur pour la regarder. La pluie.
Il est des fleurs de printemps que l’on voit chaque année.
Il est des fleurs qu’on redécouvre dans son jardin.
Il est des des enfilades de cerisiers à proximité.
Et la coronille si odorante que je ne pouvais jamais sentir.
Impossible de regarder ailleurs qu’autour de soi.
Le paradis vivant de nos jardins.
« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. »
C’est le silence. Plus un bruit. Neige-t-il ? Non, par la fenêtre ouverte, le soleil est là. L’air embaume l’arrivée du printemps.
Plus d’avion dans le ciel, plus de train au lointain. Les rues sont désertes de véhicules, de passants. Les rideaux sont baissés.
Les oiseaux, les bourgeons, les abeilles reprennent leurs droits.
Seuls signes de vie, du temps qui passe.
La nature se réveille.
Plus un bruit humain, comme seul au monde.
Et si nous écoutons bien, si nous tendons l’oreille, nous pouvons entendre la terre enfin respirer.
Comme c’est étrange de se dire à bientôt plutôt qu’à lundi,
comme c’est étrange de ne pas savoir quand on va se revoir,
comme c’est étrange de ne pas compter les dodos avec ses petits élèves de 4 ans avant de se retrouver,
comme c’est étrange de leur préparer des petits devoirs à faire à la maison,
étrange de faire un métier « humain » et de devoir travailler en ligne,
étrange de vivre un PPMS (Plan Particulier de Mise en Sûreté) national,
étrange de voir les magasins se vider, de craindre la pénurie, alors qu’on est les champions de la surconsommation,
étrange de ne rien programmer alors qu’on gère des emplois du temps de ministre,
étrange d’avoir du temps, seul, en famille, avec ses enfants,
étrange d’éteindre le réveil alors qu’on n’est pas en vacances,
étrange de devoir rester chez soi
étrange de vivre dans l’hyper communication et de rester isolé,
étrange de vouloir se réconforter alors qu’on ne peut se toucher,
étrange de voir le printemps arriver alors que le temps s’est arrêté,
étrange de vivre autrement,
étrange de penser autrement.
J’me sens bizarre à l’intérieur
quand j’te laisse sur l’quai d’la gare
j’ai mal au ventre, j’ai mal au cœur
j’ai le sourire au bord des larmes.
Pour une journée, pour une semaine,
que tu sois seul, avec tes potes,
c’est toujours la même rengaine
cette lame de fond qui, loin, m’emporte.
Tu dois grandir et je le sais
avec confiance et liberté
et je suis fière de te guider
dev’nir adulte et t’envoler.
Mais quand tu prends ta vie en main,
te regarder, te voir partir,
au fond de moi ça me déchire,
l’amour d’une mère pour son gamin.