J’me sens bizarre à l’intérieur
quand j’te laisse sur l’quai d’la gare
j’ai mal au ventre, j’ai mal au cœur
j’ai le sourire au bord des larmes.
Pour une journée, pour une semaine,
que tu sois seul, avec tes potes,
c’est toujours la même rengaine
cette lame de fond qui, loin, m’emporte.
Tu dois grandir et je le sais
avec confiance et liberté
et je suis fière de te guider
dev’nir adulte et t’envoler.
Mais quand tu prends ta vie en main,
te regarder, te voir partir,
au fond de moi ça me déchire,
l’amour d’une mère pour son gamin.